- PORTO SEGURO (premier port et entrée dans le territoire),
- VITORIA,
- RIO DE JANEIRO,
- ANGRA ILHA GRANDE,
- RIO GRANDE (sortie du territoire).
A part Rio, toujours aussi mythique et magique où nous retrouvions notre amie Vanessa et ses filles avec qui nous avions partagé de fabuleux moments autour du monde de concert avec leur bateau Bamako et Angra dos Reis que nous savourions pour la seconde fois, grandiose et reposante où nous profitions enfin des eaux claires pour s'y baigner (à la claire fontaine ...) et gratter nos coques barbues, ce ne fut que des stops obligatoires, soit pour cause de mauvais temps, soit pour y faire notre entrée et notre sortie. Et quelle "administracione mama mia!!!"
Côté paperasse, dans l'ordre ça donne Port authority, quarantaine, Immigration Policia Fdérale, et les customs à la Receita Fédérale tous dispersés aux 4 coins de la ville lorsque ce n'est pas à l'aéroport... histoire d'être bien sûr de trouver une favela sur la route! Taxi oblige alors, prudence... on aurait tendance à baisser la garde et pourtant bien des quartiers sont des coupe-gorges! A une rue près...
J'en passe et des meilleurs, entre les horaires indiqués qui changent sans prévenir selon les saisons et la lenteur des services qui n'ont pas l'habitude de traiter les plaisanciers... on y passe la journée, voir plus lorsqu'il faut revenir le lendemain... Malgré tout c'est toujours avec un grand sourire que le Brésilien nous accueille, ils sont très sympathiques et se mettent en 4 pour vous aider... Mais quel temps perdu et quelle désorganisation! Quand on pense que nous aurions dû nous signaler et refaire notre entrée à chaque étape et changement de port... En bon Français nous avons sauté cette paperasse fastidieuse, l'air de rien... A chaque escale on passerait déjà 2 jours à faire notre entrée et notre sortie! Vous imaginez sur 21 jours, 5 étapes/10 jours à courir après l'administration!!! Mort de rire!
Sans compter les approches dans les ports, qui n'ont rien de simple lors d' une première arrivée... Porto Seguro a été le pompon! Entre la marée, les courants et les bancs de sable! Mieux vaut s'ancrer à l'extérieur et sonder en annexe avant de s'y engager! Pas si "sécure" comme son nom l'indique, ironique tout de même...
A Vitoria nous avons préféré le mouillage que nous avions déjà testé 3 ans auparavant, devant la plage, plutôt que le monstrueux ressac de l'avant-port où les amarres font du yoyo... Mal maitrisé c'est le bateau qui talonne.
Rio propose au pied du pain de sucre des bouées et un service de taxi boat, eau, gasoil... avec un personnel très sympathique. Perso, vu les courants et la largeur de Milo nous nous contenterons du mouillage en plein milieu de la baie au début du chenal. Moins sécure mais très confort.
C'est donc un autre genre de voyage que ce second tour, l'impression d'avaler des milles, sans pouvoir se poser, descendre encore et toujours afin de rattraper Buenos Aires. Mais là encore il faudra des milliers de milles pour rejoindre Les Canaux de Patagonie, et ce sera alors l'inconnu, une nouvelle aventure!