Petite virée dans les villages Kuna, colorés, ou foisonnent une multitude de petites huttes coiffées de palmes, les unes à coté des autres, organisés, urbanisés, avec des chemins et des sentiers, des places et des terrains de sports, de volley, de basket ou de foot, certains Kunas s'improvisent conservateurs, transformant leur logis en musée; ils sculptent sur bois des scènes de vie, les coutumes, leurs rites, exposant les instruments de cuisine, leur médecine avec les plantes, les bois, les ossements, qui les apaisent, les cicatrisent, les sortant de la maladie, ils retraçent l'élaboration des cayucos, esquissent leurs croyances... d'autres sont boulanger et confectionnent des petits pains merveilleusement délicieux, d'autres encore sont épicier; mais LA tradition, reste la confection des Molas, ces étoffes de tissus colorées qui décors les costumes traditionnels des femmes et représentent les peintures qu'elles se dessinaient jadis sur le corps. Ils sont polycompétent, ils refusent l'intégration dans le circuit de la civilisation occidentale , une intégration qui produirait leur désintégration culturelle. C'est ce qui fait leur force, ce que nous trouvons beaux. Ces traditions si soigneusement préservées, ces visages chargés d'histoire tellement expressifs, toutes ces femmes, si belles et colorées, cette multitude d'enfants souriants, ces paysages magnifiques, les San Blas, des moments de pur bonheur partagé avec ceux qu'on aime, notre famille.