La mer est chaotique sous cette dépression et les vents sous les orages totalement irréguliers. L’équipage est lessivé… Dure nuit. Au petit matin Oscar ne gardera pas son petit déjeuné… C’est sur on avance, mais à quel prix! La dépression nous colle aux basques… et ce n’est plus Miss D, Mais le gros DéDé que l’on a à gérer… La dépression se démultiplie en une multitude de petits D sur l’écran et au dessus de notre tête, elle nous accompagne vers le Sud, on n’arrive pas à s’en dépêtrer! Juste à la limite, Juste à quelques milles… retrouver les alizés, des vents constants, des flots de vagues ordonnés, un ciel bleu avec des rangés de petits moutons blanc… le rêve! Aller, juste encore quelques milles difficiles et on dépasse DéDé! Yvan ne dort plus, il veille, fait sa ronde, guette les soubresaut du vent, il ajuste, il équilibre, jusqu’au bout de la nuit, épuisé, il mouline, abat,, Milo cavale et survole les flots à 10Knt, Cap’taine rêve de paix de sérénité et d’un grand lit! 17h00, “Pouce”, c’est la pause syndicale, on affale les voiles! Malgré nos 10Knt au compteur nous n’arrivons pas à franchir la barre de la dépression qui s’étend et se répand sur nous, elle dégouline! On prend 2 ris dans la GV et Cap au Sud pour une allure plus modérée et un confort nécessaire, cette nuit, on dort.