Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
La marina Royal Langkawi Yacht Club est bondée… et pourtant!?! Elle n’a que le nom de royal! tombe en ruine, décidemment… ca me rappelle quelque chose. RAS, la visite de la ville est… comment dire… déroutante! Bondée de touristes (Asiatique essentiellement) et l’on se demande bien pourquoi? La réponse est simple: la contrebande des produits Hors Taxe! Et oui, il n’y a que ca!!! des centres et des centres de commerces Free Taxe, on se croirait dans une zone d’embarquement à l’aéroport, entre l’al
Nous continuons notre route plus au Nord, nous éloignant d’autant du Détroit de Malacca, pour Langkawi. Les eaux s’éclaircissent au furent et à mesure des milles que l’on parcours, et le stress s’évapore de même. Le paysage de Langkawi se métamorphose: Des chapelets d’iles à la végétation rase et luxuriante parsèment la mer d’Andaman, non sans points communs avec les Tonga. Nous slalomons d’iles en iles, à notre guise. Un premier jet d’ancre, pour le plus grand plaisir d’Oscar, près d’une ile déserte; Notre petit pirate rêve de BBQ et d’aventures! Bon, les eaux ne sont pas turquoises… l’Asie, c’est plutôt Emeraude! Soit, on s’y fera, mais c’est aussi… pollué, même ici à Langkawi, et là, on ne s’y fait pas! Pour l’aventure cap’tain en aura. cette nuit le vent à totalement tourné, pour s’établir NE, le fameux Nord Est tant attendu… c’est ballot, juste cette nuit, alors que notre mouillage est grand ouvert, tout pile pour lui, flic floc… Ca boooouge!!!!
Après les cargos, les chaluts qui trainent d’énormes filets sans jamais regarder devant, des pêcheurs en barques qui vous guettent et déroulent à la va vite des Km de filet juste devant vos étraves, pour attirer le poisson… Voici un nouveau mode de pêche: La Bambouseraie géante. Les pêcheurs y amarrent leurs barques pour pêcher tranquillement à la ligne. Soit, pourrait on dire… mais ces loooongues tiges de bambous qui trônent fièrement au milieu de nul part, ne sont absolument pas détectées par notre ami Radar… à moins qu’une barque n’y soit préalablement amarrée… en clair des espèces de bambous géants parsèment le plan d’eau, nuits et jours, qui peuvent à tout moment sérieusement endommager vos hélices à leur rencontre! Nous sommes heureux de quitter ce détroit de Malacca bien encombré de navires en tout genres comme de poubelles, une mer totalement surpêchée, salement polluée, où l’opacité de l'eau est totale. (évidemment, les dessalinisateurs sont en standby.) On y découvrira même avec tristesse le cadavre d’un dauphin flottant à la surface… c’est dire!
Deuxième journée sur Penang, nos visas Thaïlandais en poche (chez “Banana” sur Chulia Street, pour les navigateurs) et une petite visite au Chimiste, et quelle visite! le genre de rencontre fantastiquement inoubliable et authentique (avec un homme attachant), dans LE boui-boui le plus incroyable du monde, c’est ce qu’on appelle familièrement un bordel rangé! Cela nous ferait presque oublier la mauvaise nuit passée à la pseudo marina, où les pontons détruits stagnent au milieu des bateaux, totalement à l’abandon, et cerise sur le gâteau attenante à la boite de nuit locale en plein air… chochochooo!!! Si on aime danser jusqu’à 4h du mat’… Dommage nous avions envie de dormir, comme la plupart des plaisanciers… (bon Yvan à écrasé, trop de sommeil à rattraper… Il n’a rien entendu! Invraisemblable!)
Inutile de vous dire l’état de fatigue après une nuit blanche de navigation intense… Mais Penang est là… Cette grande île sur la côte Ouest de la Malaisie (avec la ville de Georgetown); Juste pour deux jours. Une ville d’Asie merveilleuse, une Chine populaire. Il y a tant de chose à voir! Nous déambulerons dans cette atmosphère Chinoise et Indienne sur fond coloniale passé qui a tendance à se décrépir, au milieu des trishaws (pousse pousse ou touk touk), des boules chinoises qui garnissent chaque porches et de ces échoppes Chinoises
Une nouvelle nav’ nous pousse jusqu’à Penang, enfin lorsque je dis:” Pousse” … Faudrait-il encore du vent!!! Pour l’heure c’est plutôt la gazoline qui nous “pousse”! triste so triste bateau à voile… A la fin de cette journée deux options, dixit le captain: 1- on s’arrête proche des cotes dès qu’on le souhaite… 2- On s’arrête proche de l’ile Besar pour y passer la nuit… Mmm en attendant Milo court toujours et quelques heures plus tard, Yvan nous dire: “ Le vent a tourné… soit, plus question de stopper vers l’ile… qui n’offre plus d’abris et plus question de se rapprocher des cotes de nuit, trop dangereux… Heuuu, on fait quoi alors?!? Beeen, Take away, on continue… de nuit… au milieu d’une multitude de cargos… d’une foultitude de chaluts un peu barjots et de petits pêcheurs à la bonne heure!!! entre leurs filets, leurs nasses, leurs lignes… J’avais pas écris un peu plus bas, qu’il était imprudent et dangereux de naviguer de nuit dans le détroit de Malacca?!? … soit, il y a UN capitaine sur un bateau et on l’écoute…!!! donc, une looongue nuit en perspective, avec des quarts de 5 minutes, c’est chochocho sur Milo, va, 10 minutes lorsque tout est clair, c’est à dire … JAMAIS!
Encore quelques étapes pour en finir avec le détroit, la prochaine est la ville de Port Dixon. Sur la route nous retrouvons, par hasard, nos amis TEVA, Danielle & Yann, une bonne surprise, puisque l’on se suit et se croise depuis les San Blas(Panama), c’est à dire… 3 ans. Port Dixon offre une marina très proprette, bien entretenue, assez grande et tranquille. Une étape reposante avec l’éternelle et indispensable… visite du village!
Des quartiers asiatiques fourmillants de vie, remplis de commerces chinois. Nous découvrons avec plaisir ses shophouses, petites maisons caractéristiques des villes asiatique abritant un petit commerce en RDC et la maison de famille à l’étage, ses couleurs rougeoyantes, ses effluves enivrantes, ses toits… et ses chapeaux pointus!
Asie, Couleurs, Senteurs, Jasmin, Epices, Encens, effluves et chatoiements une fête pour les sens.
Melaka, Malaisie, est une ville historique coloniale du détroit de Malacca. On y retrouve les traditions des quartiers ethniques séparés et le multiculturalisme de Singapour. Cette rencontre culturel, de l’archipel malais, de l’Inde, de la Chine et de l’Europe crée une architecture, une culture et un paysage urbain haut en couleur qui a su nous charmer. mmm, l’Asie! Nous y sommes un peu plus chaque jours.
Arrivée avec le sunset dans la marina de Melaka. Enfin lorsqu’on dit Marina… version pin’s… où l’on trouve quelques petits pontons déserts et 1m50 d’eau sous les coques! Largement suffisant pour y laisser Milo, le temps de se dégourdir les jambes et visiter le “Chinatown” de Malacca.
Entre l’occident et l’extrême Orient, c’était la route du thé et des épices. C’est aujourd’hui la route du pétrole et des biens de consommation. La moitié du commerce mondial emprunte cette voie maritime, entre la Malaisie et l’Indonésie. Autrefois théâtre de nombreux abordages, le détroit de Malacca est de plus en plus sécurisé. Un nombre inimaginable de cargos de chalutiers et d’embarcations de pêcheurs, ainsi qu’une multitude de filets éparpillés, animent le rail et les abords, rendant les navigations de nuit difficiles voir dangereuses… Première nuit donc dans le détroit même, illuminé par mille et une loupiotes sur l’horizon - et ce n’est pas la terre!