Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
Le Gamelan est un orchestre composé de multiples percussions (divers gongs, métallophones, xylophones et tambours) auxquels se joignent des flutes en bambou.Les musiciens jouent assis par terre, jambes croisées Une musique Asiatique qui surprends nos oreilles occidentales. La danse du Barong, lié à des échanges avec l'au-delà tient plus de la comédie musicale sacré à la Balinaise. Le jeu des mains, très important, indique chacun un sentiment très différent tandis que l'expression du visage maquillé reste impénétrable. Le Barong, créature mythique représentant le bien et les forces existant sur la terre, doit affronter son ennemie la
Sur la route qui nous mène à Ubud, à Batubulan exactement (8 km de Denpasar) nous rencontrons Wayan à un feu rouge sur sa mobylette, qui prétextant nous aider à trouver notre chemin (comme d’hab’ nous sommes perdu) nous alpague dans le simple but de nous conduire jusqu’à son clan, les danseurs de Barong. Un spectacle à ne pas rater selon lui, authentique. Nous nous laissons convaincre, de toute façon nous ne sommes pas pressés…
Difficile de s’y retrouver parmi les milliers de magasins, tant Bali ressemble à un supermarché en plein air. Des échoppes à pertes de vues, du bois, de la pierre, des fringues, des souvenirs … et de la poussière! Une atmosphère polluée irrespirable au milieu des temples gris parsemés d’ombrelles colorées et de tissus noir et blanc en damier. Sorti du centre qui s’étend à n’en plus finir on trouve avec enthousiasme les fameuse rizières de Bali, nos premières, tout un symbole, celui de l’Asie. Des générations de paysans balinais ont aménagé ses paysages, déboisé, creusé des canaux d'irrigation, terrassé les collines en gradins pour y cultiver le riz. trois fois par an. Ce ne sont plus les poissons colorés du Pacifique qui flattent nos mirettes, mais bien ses paysages d’Asie somptueux insolites et contrastés, ses courbes magnifiques ses dénivelés, ses ter
La conduite Balinaise c’est… Une foultitude de monde qui évolue (presque) les uns sur les autres, c’est pousse toi d’là que j’m’y mette! Un essaim de deux roues qui serpente, défiant toutes les lois de sécurité, s’en remettant totalement à Dieu, InchAllah… Equilibristes, ils s’entassent sur leurs motocyclettes à 4 voir 5 les enfants, les petits enfants, les nouveaux né, et le chien avec! Aspirant au Guinness des records, ils transportent les plus ENORMES des chargements. Inconscients ils se postent l’air de rien au milieu de la circulation et s’élancent sans même un coup d’œil aux alentours, après tout Dieu est grand, ils sont tout petit … à vous de les éviter. Ici on roule à gauche mais quelle importance?!? tout le monde ne roule que sur une grosse voie lorsque ce n’est pas en sens inverse! Ne jamais être surpris mais réactif! Tout se passe à moins de quelques millimètres. mais ca passe… (ou pas!) Nous évoluons tant bien que mal dans une circulation bien difficile, sur un bitume saccagé, miné, autant de trous et pièges qu’il nous faut appréhender, nous petits novices. Se rendre d’un point A à un point B en Indonésie, c’est un peu comme participer à la carte au trésor sur France3! Pas de panneaux cohérents, lorsque vous en trouvez (ils se font rares, et n’indiquent pas forcement tous la même chose selon d’où vous venez!), ils sont souvent à rallonge en Indonésien… soit indéchiffrable, pas de route fixe et un point d’arr
Pêcheurs colorés en pirogues à balancier. Tenue assortie de rigueur!
Kuta est une destination aussi connue pour ses immenses plages de surfeurs que pour ses nuits chaudes. Il s’agit de l’une des plus grandes stations balnéaires de Bali. De l’autre coté des remparts un univers différent s’ouvre à nous. Les locaux essayent là encore de vous alpaguer pour vous vendre des breloques… mais l’ambiance y est charmante et colorée à l’ombre des arbres et des palmiers.
Nous découvrons un nouveau visage de Bali, avec une rue principale arborée, des trottoirs dégagés, presque urbanisé! les ordures n’ attirent plus le regard, on découvre même des poubelles! On y croise la jeunesse doré Javanaise, un brassage de toutes nationalités et de toutes conditions sociales confondues. Kuta se compose de rues animées bordées de bars d’hôtels et de stands vendant une multitude de vêtements. Dans les transversales moins aseptisées vous retrouvez tout de même le bric à brac des échoppes retenant le charme et les couleurs de Bali.
Bali est une petite île hindoue dans le vaste océan islamique. Les Balinais pratiquent l’Hindouisme, contrairement aux autres îles qui pratiquent l’Islam. Tous ces rituels sacrés de la vie quotidienne aident les Balinais à atteindre la plénitude et le bonheur spirituel, l’harmonie et la paix. Pourvu qu’ca dure!
Des processions sillonnent à longueur de journée les chemins. A Bali le temps est ponctué par les gongs, xylophones et métallophones, afin de chasser les démons. Lors des processions, les femmes sont revêtues de leurs plus beaux sarongs, une petite ceinture nouée autour de la taille. Elles portent, la tête haute, de vertigineuses pyramides de gâteaux, de fleurs et de fruits multicolores, pièces montées fantastiques qui ne vivront que l'espace d'une prière.
Faire combattre deux coqs l’un contre l’autre ou “Tabuh Rah” en local, jusqu’à ce que mort s’en suive, est une bataille cruelle et fort sanglante… Cependant qui dans les temps anciens, avait un sens sacré. A l’occasion d’une cérémonie, le sang versé des coqs faisait parti d’un rite religieux. Beaucoup de Balinais pensent qu’ils font partis intégrantes de leur culture. Aujourd’hui ces combats ne sont organisés que pour le jeu et bien qu’ils soient interdits en dehors des cérémonies, des combats secrets destinés uniquement aux paris, ont lieu tous les jours.
Bali, petit archipel de vie, de couleurs et d'ambiances uniques. Ici, la religion se vit au quotidien. Le dragon est la figure la plus emblématique de Bali, comme de l'Asie non musulmane. Les Balinais chassent les démons par toutes sortes de rites et d’offrandes tout au long de la journée. Il bénissent même leurs scooters (et on comprend pourquoi!), c’est InchAllah! Peut être que ca explique leur conduite sur les routes… On croise régulièrement des femmes, portant sur leur tête des paniers fumants d’encens, faire des offrandes aux esprits. Chaque ville, village et même famille dispose d’un temple; Des autels et des statues religieuses sont érigés un peu partout… Il faut veiller au grain lors de nos déplacements à pieds, têtes en l’air s’abstenir, de peur de mettre le pied dans un petit plateau d’offrande qui traine sur les trottoirs… (lorsque ce n’est pas dans un trou!). La marina est elle aussi “bénie” et dès le matin, les effluves d’encens nous lèche le nez; Je dirais que c’est juste après le muezzin qui nous réveille dès
Les femmes de Bali, toujours agréables et souriantes.