Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
On scotch à Papeete, Alternateur, pompe basse pression pour le dessal’, décontamination des réservoirs de Gasoil, dentiste, de réparation en amélioration, d’aller retour en aller retour, de resto en bon petit plats maison, fondue raclette, couscous, pizza, thaïlandais, roulottes ou Mac Donald, on fait le plein d’émotion!
Génération d’aujourd’hui toute est une question de point de vue! Oscar, trois ans et demi découvre la Télévision!!!Je ne parle pas des films sur disque dur visionné sur un écran, mais je parle de la TV, celle ou on ne peut pas mettre pause, avec une succession d’émission qu’il ne contrôle pas, que l’on ne change pas, des danseurs, des artistes des jeux télévisés… De cette découverte découle un flot de “POURQUOI…?!?” Et oui, Robinson connait les otaries, les requins, les frégates, les pélicans, les tortues, le nœud de chaise, le nœud de cabestan… mais pas cette “TELE”! …
Nous arrivons à l’occasion de la Heiva, Le mois de Juillet est synonyme de festivités. Des groupes de danseurs en habits traditionnels se produisent à Papeete et concours. L’occasion de réunir les artistes, sportifs et artisants polynésiens. Les athlètes rivalisent de forces, lancer de javelot course de porteurs de Fei ou bananes rouges, lever de pierres de plus de 100 kg, les courses de pirogues, parfois de 16 rameurs, un concentré de puissance ,Te Aito très populaires. Tous les soirs pendant une semaine, des chanteurs des danseurs se produisent au théâtre de plein air. Tout exalte le charme des Vahiné ainsi que la puissance et la bravoure des hommes tatoués, dans une ambiance ou se mêlent les vêtements des danseurs et fleurs tropicales.
Papeete en bus, Papeete en truck, Papeete en stop, Papeete en dinghy… d’ aller et retour en aller retour, on arpente Tahiti. Les Polynésiens sont ici encore très accueillant, chaleureux, aimable et souriant,…, ca doit venir du soleil qui brille au dessus de leurs têtes!
Arrivée fracassante sur Tahiti, ou plutôt fracassé! petit souvenir des iles des Tuamotu, Apataki, Rangiroa, Tahiti, sous Dengue… 40 de fièvre, le grand frisson assuré… sous la couette! 15 jours pour ce rétablir … et c’est reparti! Ici c’est Ship, Carrefour et compagnie, course à gogo, raclette, fromage, salade, pate d’amande, Nutella et chocolat… jouets et vini localt comprendre téléphone portable, on capte même le journal Télévisé de Claire Chazal enfin… Marie Drucker! Grande surface et grand déballage! une vrai vie de terrien! ca y ressemble…
Nous quittons les Tuamotu sans avoir vraiment profité de cette dernière étape, ni des fabuleuses plongées de Rangiroa. Nous sommes depuis une semaine sous Dengue… effet longue duré assuré, fatigué, vidé! On ne décolle plus du lit, c’est Lamentable et c’est quand même ballot!!! 24h de nav’ " et nous rejoindrons Papeete sur l’ile de Tahiti, histoire de se bouger pour oublier!
Oscar pète la forme, c’est difficile pour lui comme pour nous… Heureusement “Aquarius” nous libère de sa fougue de temps en temps! Dès 8h00, il saute de partout, et c’est “Z’veux aller voir Aura, z’veux voir les filles!!!” Tandis que léthargique, Yvan et moi, souhaiterions entendre… un moustique voler!!!
Yvan et moi… Piqué par le même moustique… Ca rapproche!
Oups … 24H de nav’, je suis patraque, ou patatras! Nausées, frissons… rien de bon! La nuit semble s’étirer à l’infinie, Yvan me rejoint dans se mal être… quelle traversée mémorable! Une migraine carabinée nous assaille, la tête comme compressée dans un étau, les cervicales bloquées comme rouillées, une douleur “méningitique” et le soir venu 40 de fièvre, nausées… rien ne va plus! et ces courbatures qui vous empêchent de rester debout, avec cette sensation de se faire broyer les os! Bref une semaine sans que RIEN à Rangiroa! Yvan, la dengue… et Nous! Heureusement Oscar sera épargné.
Aquarius nous retrouve, une grande plage, un seau, une pelle et des bigorneaux, Oscar Aura et Kaléa, c’est le paradis!
Le vent se calme, les Pascaux feront un direct sur Tahiti, nous choisirons de faire route sur Rangiroa après une journée stop dans le lagon d’Apataki, et quel stop! Un arret sur image, une jolie plage, seul… le pied!