Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
Ce second tour touche à sa fin, nous avons donc fait ...le tour. Nous sommes désormais curieux de se rendre aux îles des Aves, à 4 heures des Roquès, toujours un peu plus à l' Ouest, dans des contrées plus sauvages encore. Les îles de l' archipel des Roques sont effectivement à couper le souffle, merveilleuse escale. Et pour une petite virée estivale, certainement le lieu le plus dépaysant; tour à tour sauvage ou branché, c' est un peu le dernier endroit à la mode décontracté les pieds dans le sable et la tête dans l' eau turquoise! Au premier regard, les habitants plutôt discret à l' heure du déjeuné, nous avait laissé l' image d' un village endormi, mais il n'en n'est rien...
Deuxieme! nous jetons l' ancre un tantinet plus a l' Ouest que lors de notre premier passage; et cette île qui nous paraissait "jolie"... , avec sa plage, sa chasse prolifique et sa touffe de cocotiers au loin, se dévoile aujourd'hui sous cet angle magnifique... "Wonderfull " "Amazing"!!! un pont de sable, reliant 2 iles, se dessine à fleur de l'eau, deux courants opposés qui se rejoignent sur ce monticule, pour quelques heures. Un passage s'ouvre entre les eaux, bien sur Yvan est aux anges... il se prend pour Moïse!!!!
Chasse aux crabes et cheescake! (mon premier) et notre pain quotidien, merci petit Jésus...
Mosquises terminus, tout le monde descend!!! Nous venons de terminer notre premier tour de ce joli manège, puisque les autorités locales ne nous permettent qu'un court séjour de 15 jours au paradis, renouvelable ... pour 15 jours, soit 30 au total! Nous voila donc de retour à Gran Roquès, "la capitale" ... de l'archipel, afin de remettre 290 Bolivars dans le cochon pour un nouveau tour, (Oscar n' ayant pas attrapé le pompon...)! Youpi c'est reparti! l'Archipel n'a plus de secret pour nous après cette petite virée de 15 jours et nous allons reprendre notre périple de saut de puce, en saut de puce, dans ces petites îles,toute aussi magiques les unes que les autres; pour l' heure, nous jetons notre dévolu sur l' île de Francisquis, pour la nuit.
Nous sommes ici sur l île des Mosquises, toujours dans l' archipel des Roques et certainement l' escale la plus belle. Je ne saurai réellement expliquer pourquoi... L' absence totale de bateau, quelque cahute en bois sur pilotis les pieds dans le sable, deux personnes s' occupent d' un pôle scientifique sur les tortues, une cahute donc...pour tortues en convalescence, du sable blanc, qui recouvre au fil de l' eau une barque abandonnée, de l' eau émeraude, ou serait ce, se ponton démantibulé où chaque poteaux qui trônent fièrement dans les eaux claires offrent un perchoir aux pélicans, ou peut être ces quelques arbres tortueux qui côtoient les hauts cocotiers... tout cela réuni enrichi notre belle carte postale ... encore une!
Bien qu' interdite sur les Roques, nos vivres (produits frais) sont au plus bas et un petit poisson, ou même un gros, change des oeufs au plat, ou des omellettes... ici l'avitaillement reste très sommaire, et pour avoir la chance d'obtenir des produits frais, il faut veiller le bateau qui approvisionne l' île de Gran Roque le Vendredi uniquement. Bref, nous avons décider de chasser... discrètement et intelligemment... Captain explique: On ne tire pas les petits poissons, comme on ne tire pas non plus les poissons qu'on ne compte pas manger. Le but est de se nourrir. Le but est de se nourrir pas de faire un carnage.
8h00 du mat' pétante, Mario est de retour sur Pajè; Nous levons l' ancre pour de nouvelles aventures, explorer de nouvelles îles de l' archipel. Crasqui, Augustin, Noronsqui, Sarqui... Autant de mouillage en -i- qui se suivent ... et se ressemblent, avec chacun son petit truc en plus: ici, un lagon aux eaux bleus, d' un bleu invraisemblable, posé aux milieu des dégradé d' opale! Un bleu chewingum chimique, ou peut être, tout simplement ... un bleu lagon... parfois l' absence totale de végétation et d' habitation, une île sauvage, un écrin de sable fin, ou bien de longue fuyante, quelques mangroves ou quelques palmiers... Mais toujours des poissons multicolores, le corail, les plages de sable blanc, l' eau turquoise et le peu de touriste... seul ou presque, nous profitons de cet espace temps sans contrainte, chacun s' affaire à son passe temps favoris. Oscar s' amuse à faire peur aux mouettes et aux pélicans, à défaut de pigeon des villes... et Milo one s' intéresse, après le Snorkeling, et le Windsurfing, à de nouvelles activitées telles que: birds watching, turttles watching, mosquitos killing et snorkilling! "and the show must go on" avec le duel Yvan et Mario dans " Los Roquets show" où Yvan se transforme en homme canon harnaché à un cerf volant... on appelle ca du kitesurf... hélas, il s'est retrouvé propulsé en l'air sur 3m et tracté sur 20... avec une bonne rafale, se décollage inattendu s' est avérer suffisamment puissant pour soulever 2 hommes et l' atterrissage, assez violent pour le tasser de quelques vertèbres!
Farniente et sieste... Oscar qui n'en avait pas l'air, en avait bien besoin! pour lui sa journée se résume à cela: "do not disturb, 14h00 - 18h00" ! pour le soir, petit jeu de "société", ou devrais je dire éducatif: le jeu des bouchons, qui consiste à retrouver des paires ou associer des images... il en raffole! et quelle mémoire! Nous, ses parents, sommes très fière! ...
Tandis que Yvan tire des bords en planche à voile, d' un bout à l' autre du mouillage, avec aisance... et ce malgré un bon 20 Nds de vent, je le regarde et admire! c' est si beau cette glisse, la vitesse, l' eau... il me vient alors l' irrésistible envie d' apprendre...! Aujourd'hui je fais du windsurf, ou devrais je dire de la planche ... et, de la voile! je m' explique: Après de vains effort, et pas des moindres, à essayer de sortir cette... voile de l' eau, Yvan, mon professeur change de technique! ce sera l' équilibre sur le flotteur PUIS la voile à terre! et pourtant... malgré une bonne dose de contrainte en moins, ma tache ne me parait toujours pas des plus évidente! Me voici sur ce flotteur à l' équilibre instable tel les zozos d' Interville sur leur planche savonneuse! Pour ce qui est de la voile... j' ai plus la sensation de faire du rodéo que de maîtriser le souffle du vent, qui me retourne et m' expulse comme une crêpe! Bref, la séance n' est pas très concluante... bien qu 'il faille un début à tout! Yvan me promet qu' après quelques heures (on ne sait pas combien...) j' y arriverai, et que le jour où l' on réunira les deux bout, planche et voile... d' où le nom de planche à voile, je partirai! affaire à suivre...
Nous avons pris nos marque dans notre petit mouillage de Francisquis, on se sent comme à la maison! Les habitudes s' installent sur fond de carte postale. Les planches à voiles flottent à l' arrière du bateau, après une mise en quarantaine de deux ans... Les Pajè, nos voisins de palier s' adonnent au kite, Oscar et Alex profitent de leur dernière baignade ensemble. Jusqu' ici tout va bien, ici Francisquis, à vous les studios...
Cap sur Francisquis, la voisine de Gran Roque, à l'Est. La navigation (même de 10 mn) se pratique toujours à vue, en se guidant de la couleur de l'eau, la passe est étroite et sinueuse. Je me poste dons à l'avant du bateau en guise de vigie, sans oublier mes superbes lunettes polarisantes, comme équipier! Francisquis est très agréable, si ce n'est qu' il reste le mouillage le plus touristique, de par sa proximité avec Gran Roque. Toute la journée, des Lanchas transportent sur les bancs de sables les clients de la capitale, faisant vrombrir leurs moteurs et nous rasant les fesses! Qu' importe, nous attendrons là le retour de Mario, qui doit raccompagner son fils Alex, au Brésil, retrouver sa maman et l'école... dès 3 jours. Pour l' heure, le ballet aquatique des poissons multicolores, qui slaloment au milieu du corail dans 2.00 m d' eau, est extraordinaire et le lagon véritable piscine naturelle ravi Oscar qui trotte sans limite et sans appréhension dans quelques décimètres d' eau. Un véritable écrin de paradis... et ce, malgré les moustiques avides de sang frais... la routine!