Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
L’occasion de titiller LA photo carte postale, aussi bien au dessus qu’en dessous de la ligne de flottaison. Des milliers de poissons virevoltent en maillot de bain coloré, dans 10 cm d’eau, dès les premières patates de corail, à 1 m de la plage de sable blanc, c’est époustouflant! On joue à cache cache avec eux, y en a même qui curieux passe et repasse devant l’objectif de plus en plus près histoire de se faire prendre en photo! Il vous colle aux palmes et finissent par vous surprendre au coin du masque!
Entre deux mouillages (plage ou village) notre cœur balance, mais que c’est beau! L’impression d’être en vacances parmi les vacances, (lorsque le plan d’eau cesse de remuer, la chaine de raguer et de s’entortiller à la première patate venue!…). La palette de bleue est infinie, entre ciel et mer, sans vraiment définir ou se situe l’horizon, on vole ou on flotte … ??? c’qu’y a d’sur: Ca plane pour nous!
Matinée plongée en bouteille sur le jardin de corail qui borde la passe de Fakarava, encadré par Serge notre moniteur et accompagnés des Pascaux. Dès notre descente du zodiak un énorme Napoléon nous accueil, puis c’est la danse des esquadrilles des demoiselles couleur turquoise, des poissons Picasso boudeurs, sur les fonds miroitants tels un avion furtif glisse une raie Manta et sa horde de rémora qui s’envolent vers le ciel et replongent, les requins de récif aux errances silencieuses toujours très impressionnant, des poissons chirurgiens, des bagnard au maillot rayé, des nasons noir ou blanc à rostre long… Nous évoluons au milieu de millions de petits et gros poissons sur un parterre de dentelle multicolore. Poissons ou œuvres d’arts, d’une finesse et d’une élégance rare, à la silhouette précieuse et bariolées, ils évoluent dans un ballet magique, et planent au milieu des coraux et du grand bleu. “Némo” de Disney c’est sacrément inspiré… Quel réalisme, quel monde magique!
Le mouillage se calme et Milo s’apaise. Nous quittons “le village” pour “la plage”. Aquarius, Syrius, LO et Pascaux; Une tripotée de bambins heureux s’amusent dans ce grand bac à sable blanc qui borde l’aquarium turquoise. Oscar est tellement occupé avec la belle Aura, qu’il s’écroule le soir venu un gouté dans la bouche… Epuisé!
Y a pas l’feu au lac mais y a tout de même des grosses vagues… 1 m dans le mouillage, ca change le décor… et l’humeur! Le vent tourne et Milo tourne avec, en orbite autour de notre ancre! Nous en sommes à trois mouillages dans la même baie, histoire de se protéger au mieux de la houle et nous en sommes quitte à chaque remonté d’ancre pour une cueillette de corail… c’est une champignonnière! La chaine s’entortille autour de ces champignons de corail à 20m de profondeur… rien que du bonheur! Pascaux en sont à deux désemmêlages en plongée bouteille, pendant deux heures, Milo tire dessus jusqu’à c’que ca vienne… chacun sa méthode!
Arrivée sur un lac. Nous mouillons Milo One devant le village, mais Oscar réclame la plage, que nous rejoindrons en annexe pour la journée… et quelle plage!!! 20 cm d’eau cristalline et des patates de corail pose le décor de l’aquarium; 150 000 poissons multicolores sous les sunlight! A vos palmes, partez! plongée masque et tuba dans cet aquarium grandeur nature au milieu des milliers de poissons au millimètre carré, de toutes les tailles, petits, grands ou énormes, de toutes les formes, et de toutes les couleurs. Des mérous affairés des poissons perroquets, des poissons trompettes, des rougets, des Napoléons, des requins de récif... des chirurgiens , des poissons Picasso, des demoiselles aux couleurs turquoises, qu’on croirait des parterres de violettes, des bouquets de coucou, des champs de primevères! Ils sont bariolés, rayés, quadrillés, striés, jacquards, multicolores sur fond de jardin de corail coloré de rouge orangé et de violet... C’est un festival, un enchantement pour les yeux! dans une eau translucide à 30°C!!!
Petit cours d'histoire géologique: les atolls des Tuamotu et de la société ressemblent à une couronne de sable et de cocotiers posée au milieu de l'océan; En fait, ces atolls sont d'anciennes terres volcaniques, éteints depuis des millions d'années, née à la proximité de l'ile de pâque. Par la suite, ces iles sont devenues des iles dérivantes vers le nord ouest, par le sol de l'océan qui glisse perpétuellement de plusieurs centimètres par an, s'enfonçant petit a petit dans les abysses. C'est pour cette raison que certaines iles sont dites "hautes", parce qu'elles offrent un vert relief montagneux et d'autres sont dites "basses", simples anneaux de corail enserrant un lagon lumineux. Les iles hautes sont simplement plus jeunes que les basses. Dans les zones chaudes, le corail s'y installe et isole l'océan de l'ancien cratère, qui, ensablé, devient un lagon central. Le corail construit alors un puissant récif qu'il ceinture d'un lagon. Ce lagon communique alors avec l'océan par des "passes", couloirs navigables, tranché dans la muraille par l'eau douce des anciennes rivières, qui empêchent la colonisation du corail. Ainsi, les atolls qui n'ont pas de source d'eau douce n'ont pas de passes et on ne peut donc pas s'y rendre... !
Coté plage… Après la ville, la plage, au bout du monde, Pascaux et Milo. Oscar naze… ou pagaye c’est selon… Cueillette de noix de coco pour pascal et Yvan: nettoyage de l’enveloppe verte afin d’en râper l’amande fraiche et d’en presser… le lait de coco… maison! Le cocotier par l’importance de ses diverses utilisations est un élément central du mode de vie Polynésien. Base de nourriture incontournable selon ses différents stades de maturité: Eau de coco, lait de coco, chair comestible, farine de coco, “uto”, boule spongieuse qui se forme dans la noix germée, mais aussi, huile de coco, source d’éclairage, imperméabilisant, recettes médicinales, huile de massage, ou encore huile pour embaumer les morts… (dans les temps anciens). Alimentaire, thérapeutique ou fabrication d’objets quotidiens, les sculpteurs les taillent pour réaliser des objets varié: récipient, coupe, vase, banc, tiki… fabrication de charbon de bois… Les feuilles peuvent servir à fabriquer les toitures pour les fare, nattes paniers, filets,nasses, éventails, garniture pour les silos… Les fibres de bourre de la noix mure traitées servait à filtrer les liquides, calfater les pirogues et allumer le feu… La fumée épaisse et acre sert à éloign
Ce soir nous dinerons local chez un couple charmant de Paumotu. Un repas de fête, Myriam nous reçoit comme à la maison, l’occasion de de partager et découvrir de nouvelles saveurs.
dès que les nacres sont prêtes à être greffées, vient leur détroquage. Détachées des collecteurs, elles sont triées et “ callées”. Si elles sont de la bonne taille, elles sont alors greffées, autrement, elles repartent en élevage. Une nacre met deux environ, à grandir avant d’être greffable. Greffer une nacre, un exercice bien plus compliqué qu’il n’y parait… A première vue, il s’agit simplement de couper la gonade, l’organe reproducteur de l’animal, lui introduire un greffon – petit morceau du manteau de la nacre – ce qui déterminera sa couleur, ainsi qu’un nucléus, une bille en matière organique sur laquelle la nacre va s’accumuler pour former une perle. Sans une connaissance irréprochable de l’anatomie de la nacre, sans une dextérité et une attention sans faille, ce n’est même pas la peine d’essayer… Après le minutieux travail de la greffe, il faut encore attendre 16 mois environ pour avoir une perle. en tout, presque ,4 ans de travail sont donc nécessaires pour obtenir une perle! Cet incessant processus allant de l’élevage, du nettoyage, de la greffe et de la récolte rythme la vie d’une ferme perlière.