Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
arc en ciel autour du soleil! du Grandiose.
Milo court à 10 Knt dans les éclats du soleil à la surface de l'eau violette, des moustaches d'écume sur les étraves; Des dauphins font la fête, des raies les accompagnent, et... des Thons au bout de la ligne. Malgré les courants propices nous ralentissons après un jour, c'est pétole! nous naviguons douuuuuucement... 4 nœuds, 5 nœuds, et parfois soyons fou, nous frôlons les 6 nœuds! Fort heureusement, s'il n'y a pas de vent, il n'y a pas non plus de mer, seule une grosse houle bien bedonnante! Yvan se balade VD40 à la main, pour lutter contre les bruits... VD40 multifonction, le second du bord! mets en donc un p'tit coup sur les voile pour accélérer!
visite éclaire du "village".Bien que les regard se posent sur nous à notre arrivé, les villageois ne nous prêtent plus aucune attention à terre, ils nous snob largement! Un accueil plutôt réfrigérant... ça nous change des Indiens Kuna! rein à vendre, rien à proposer, 200m d'enrobé bordant le littoral desservent un vingtaine de maisonnette. des enfants, une chapelle et ... l'économie du village: des barques à foison. Bref, Les Perlas ne seront pour nous qu'une étape sur la route du Pacifique; quelques jours suffiront avant de tourner définitivement en rond et de dépenser tous les vivre du bord.
Las Perlas, soit selon les guides et les récits que l'on a pu lire, très touristique... Une expérience que l'on ne peut partager... A moins que l'on ne se soit trompé de destination! y a une méprise sur l 'atterrissage; 10 jours sans voir un seul bateau de plaisance, hormis sur l'ile de Cantadora. Le paysage est sauvage, bordé d'immense plage souvent grise, découvrant de gros galets noire à marée basse, une faune époustouflante d'oiseaux et d'animaux marin à toute heure, de jour comme de nuit et pas âme qui vive, un havre de paix, au bout de 10 jours, un isolement. Les marées, avec un marnage important de 5m nous empêche souvent d'accoster sereinement sur les plages. Le sable noir brûlant et les eaux souvent glauques chargées en plancton, nous dissuade de prendre notre premier dans le Pacifique! D'autant plus que ce ne sont pas les canards qui s'y baigne et je n'aimerai pas faire la causette aux requins marteau! Toc toc toc... qui est là?!
De mouillage en mouillage, de plage en plage, nous coulons des jours et des nuits tranquilles, notre dernière navigation été prospère: 15 Kg de thons! en 4 prises! soit quelque 7 kg de filets de poissons, en sushi, mariné, poelé, céviche ou ... congelé! l'honneur est sauve, et cap'tain repu.
Nos navigation perdent en vitesse et les sauts de puces entre les îles deviennent une valse lente, un doux balancement. Pour occuper ces lentes traversées, nous avons mis tout l' attirail du parfait petit pêcheur à l'eau! rien à faire: 3 jours que l'on passe à travers, malgré une faune sous marine foisonnante! Juste pour le plaisir des yeux; des chasses entre poissons sans pitié, des raies en salto arrière à clouer le bec, des thons à foison... Une vie des animaux à couper le souffle, des courants propices et des conditions idéales... et, rien au bout de la ligne! c'est quand même ballot! Nos trois petits malheureux noeuds au compteur semble ne pas suffire! Notre patience sera tout de même récompensé par une surprise de taille ;) quelque chose titille mon captain, droit devant... on dirait... un, geyser... quelques minutes d' observation, ENORME! un saut monstrueux, Baleine en vue, droit devant! Appareille photo au point, je zoom à max pour tenter de chopper... son jet... je n'ai jamais eu l'occasion de voir une baleine à moins de 1km... le geyser n'est pas très puissant mais nous semblons faire route de rencontre, puis tout s' accélère... c'est un véritable ballet, une nageoire, puis deux, la queue, le dos et la tête... (alouette)! Un spectacle de taille d' autant plus que nous nous rapprochons. Puis plus rien, jusqu'à un bouillonnement à seulement quelques mètres de nos coques, je prépare mon objectif, grand zoom sur ce remous, Captain est là pour mettre ma pression, "... attention attention, elle va sortir!!!" ... et là, c'est un grand moment de solitude, un souffle ENORME et puissant accompagne son ascension sans fin, celle d'une masse monstrueuse, sombre et grise à moins de 50m! je cafouille, avec mon appareille photo, paniqué, hallucinée de ce spectacle!!! ce n'est pas le zoom qu'il me faut mais le grand angle! ca rentre pas dans le canon! le petit baleineau en "tutu" qui nous faisait le pestacle n'est que la version XXS de sa maman, ou son papa, ce monstre marin de plus de 20 m! Milo semble une bien frèle embarcation a ses cotés!!! quelle puissance, en un seul coup de queue, quelle accélération, imposante, majestueuse, un vaisseau sortie des eaux, digne de Star Wars ajoutera captain! une expérience fabuleuse, à ne pas répéter de trop près... un p'tit coup de queue mal placé et tout peut basculer!!! ;)
Changement d' île, changement de décors! Plus une maison, une végétation dense une île sauvage et isolée... Milo One et Bamako seul au monde! qui plus est, pour anecdote c'est ici qu'est tourné "Survivor", l'équivalent de Kholonta américain. Ses étendues de sables infinies ravissent Oscar et Lola qui improvisent des chefs d'oeuvres éphémères, des courses folles et ... la dernière danse et la sépulture d'un Iguane!
Des escadrilles de pélicans en formation au raz de l'eau, de nombreux oiseaux, une végétation métissée, de grands arbres dépourvus de feuillage, des fleurs, du rose pale, du rouge, bourgeonnent... automne ou printemps? quelques cocotiers subsistent histoire de nous rappeler les touffes innombrables des San Blas, Las, des plages de sables ocre beige extensibles à l'infini selon les marées. L'eau sombre, pas trop émeraude... et plus fraîche qu' à l'accoutumé, des constructions modernes bordent le littorale, un paysage presque familier, qui nous titille même le nez de ses effluve "presque" provençale!
Nous retrouvons notre liberté, un ciel azuré, une belle navigation sous voile poussé par les alizés, Milo One savoure ses premiers pas dans le Pacifique et nous aussi. ça bouge moins en traversée que ces 10 derniers jours au mouillage! De ce coté tout est calme, mais il faut penser "marées" avec un marnage de 5m à 6m que la mer des caraïbes ignore. 1er jour, 1ère surprise, les rouleaux déferlent sur la plage, surprenant un couple d'Allemand venant d'embarquer dans leur annexe, un carton d'avitaillement bien garnie sur les genoux; une vague, puis deux... et c'est le salto arrière! l'annexe se retourne sur eux, envoyant le tout valser, Monsier et Madame et... le beau carton de provision! Autant dire que le moteur ne voudra rien savoir... La belle baguette de pain sera pour les poissons, on sauvera le reste, bien mouillé. Bref, petite démonstration, méfiez vous des marées et du ressac! l'ile a de forte ressemblance avec les îles moustiques, très touristique, aseptisée, belle et grande demeure gardées, voiturette électriques...
Flamenco Club ou la centrifugeuse! Ça bouge moins en navigation! A rebaptiser d'urgence, rock'n roll Club! Nous écourterons notre temps sur Panama, concentré sur les réparations indispensable et l'avitaillement. course en tout genre au pas de course, nous commencerons par ce gigantesque centre commerciale ultra moderne, ou toutes les marques se côtoient, Del Costo et Tati en tout genre à Guess, Diesel, Puma ou converse, sans parler des Multi max et tout pour l'électronique! tout ce dont vous avez rêvé et ce dont vous vous êtes si bien passé au pays des Kunas! la tentation, l'appel du diable, le grand déballage, LA société de consommation, les Mac Do et fast food à gogo! Dollars et gros billets vert! allons mettons nos oeillère! en premier lieu Albernaty qui sont bien fournis, la direction de l'annexe, les supermarché, Super 99 ou Riba smith au choix monstrueux, le marché invraisemblable de fruits et légumes, sans oublier les jouets surprises pour pallier au temps longs de nos deux prochaines traversées! Une semaine bien chargée, et bien remuée, par un sordide mouillage, bien pollué, un pont bien encrassé!