Un périple qui nous transporte plus loin que nous ne l'aurions imaginé
Location de voiture; Nous ne vivrons plus qu' avec 'Elle' durant une semaine! lever, déjeuner et grande vadrouille. Après avoir chiné le stock de planche à voile d' occasion, nous passons au rayon des jouets pour Oscar, en vu de son anniversaire, sans oublier l' éternel supermarché. Pour finir, cap'tain s' est mis en tête de Re Re Re changer la carte mère; La précédente datant de Trinidad s' étant vite révélée très gourmande en ampère... Ce qui veut dire: re re re carte graphique qui n' est plus compatible, re re re alimentation qui est obsolète (depuis deux mois...), re re re disque dur (on n' a plus de place avec toutes les photos...) et re re re installation du système et des logiciels , sans parler du téléchargement des dernières mises à jour, (heureusement la connexion est de très bonne qualité), puis pour finir, re re re paramètrage de la totalité du PC!!! Au total trois jours et des petites nuits... Jusqu' à l' épuisement... comme d' habitude! Cette semaine est également rythmée par une alimentation très variée digne de la grande société: Pizza hot et Mac Donald. Restauration rapide pour personnes pressées... Bien sur! Oscar lui, est totalement satisfait.
C' est l' éclate! Hilde est mon professeur aujourd'hui. Elle est la "matrone" de l' école de voile et maîtrise "grave" le sport en question! C' est un plaisir (pour moi), de naviguer ensemble et bien que toujours très concentrée sur ma planche, le métier commence à rentrer. Oscar reste très surpris de me voir sur cet engin, normalement réservé à son père; c' est sur, cela me change de la cuisine et du balais!
Second cours de planche à voile malgré une absence totale de vent; Toutefois l' aventure est bénéfique, j' intègre enfin comment on se dirige! A moi le Freestyle et duckjibe... à l' arrêt! Hélas le peu de souffle est tel que nous finirons par faire l' école buissonnière, repoussant le cours à demain. ps: Ce n' est pas moi sur la photo... :)
Première sortie depuis notre coup de pompe. Nous slalomons la ville à la recherche d' une paire de basket pour Oscar, sa première vraie paire; Je la voudrais aérée, avec une bonne semelle et un bon maintient de la voûte plantaire, Yvan veut du costaud pour l' escalade! Notre choix s' arrête sur une paire Merrell... elle a tout d' une grande! Oscar est ravi de ses nouvelles baskets pour "les'calade", ravi d' avoir prit un bus... VERT, Think you, et ravi de son Ice cream! une vraie découverte, Oscar ose l' Anglais; Il répéte sans complexe ce qu' il saisit en Anglais: "to small", "Chocolate", "Think you", "Hello", "Bye bye"... Bientôt trois ans, bientôt bilingue!
Le mouillage s' avère très agréable avec une vrai vie sociale; Une école de voile très sympa nous fait face et Les conditions sont optimales pour prendre des cours de planche à voile, même si l' eau n' est pas turquoise... Les jeunes moniteurs sont de vrais pro! Duck jibe, free style ... et du double jibe, en veux tu en voila! Pour sa part Yvan achète tout le matériel d' occasion disponible... Milo one s' enfonce un peu plus dans l' eau chaque jour, on ne peut bientôt plus bouger! Nous en sommes à 5 voiles, 4 mats, 2 boards, et je passe pour le reste! Me voici donc chevauchant une éééénorme planche gréée d' une minuscule voile! chercher l' erreur! 2, 3 aller, retour et virement de bord devant l' école de voile et me voici poussée au large sous un vent irrégulier. Rien à faire... je dérive de plus en plus sous le vent et dans l' impossibilité de tenir une ligne droite... pour finir dans la mangrove! Fort heureusement, le moniteur à lancé un plan sauvetage. Bref, première leçon mitigée, qui plus est en anglais... va comprendre Charles, quand tu dois déjà te concentrer sur tes pieds et ta voile, les bras tétanisés... Yvan semble encourageant et satisfait; effectivement, je suis dès ma première leçon capable de faire un allé, presque retour au point de départ... c' est déjà pas si mal!
Légère amélioration, mais l' appétit ne revient pas... On allège le bateau, à nous trois nous avons perdu 7kg!!! Ça a du bon...
Rassurez vous, nous sommes tous malades! c' était donc bien un virus! Hé oui même au bout du monde, bien au chaud, nous arrivons à tomber malade! Il faut dire que dès que nous sortons de notre isolement, tous les virus nous sautent dessus! " Tiens regarde ce p'tit blanc haut comme trois pommes avec ses bonnes grosses joues!" et BING! 100% des virus croisant Oscar sont gagnant... Toujours est-il, qu' une fois à bord de Milo one, c' est le strike! HOME RUN! Amorphe et épuisé nous subirons nos maux de ventre... (avec tout ce qui va autour...) durant 24h00! Milo est en quarantaine.
Après un mois de jongle entre laxatif, suppositoire à la glycérine et légume vert... Oscar reste imperturbable: "Z' ai pas envie de faire popo..." en boucle! Oscar ne vit plus, il ne joue plus, ne mange plus, qu' après des scènes de crises énormes, de cris et de larmes, le libérant enfin d' un ventre trop encombré. La peur le paralyse. Jusqu' à ce matin, selon les lois de la physique: Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme... Nous l' attendions par le Sud, c' est arrivé par le Nord: c' est à coup de grand geyser qu' il nous dévoile son mal être... Notre petit bonhomme est tout bancale de l' intérieur, intestin et estomac sans parlé de son état psychique! Rien ne va plus. Nous passerons notre journée dans les centres médicaux: Médecin généraliste, pharmacie, radiographie...Heureusement nous avons quitté les déserts marins sans la moindre trace de civilisation, pour les îles Néerlandaise fort bien équipées en centre médicaux. Si toutefois nous sommes en terre civilisé, notre petit d' homme l 'est beaucoup moins! Sauvage et indompté craintif et insociable, il est limite bestiale!!! Il refuse que "les blouses blanches" s' approchent de lui et encore moins le touchent; il se débat et hurle violemment, ce qui bien sur pose un petit problème pour l 'examiner. Soit, nous attendrons que la bête soit endormie durant sa sieste pour ce faire! La journée se termine comme elle a commencé... Oscar n' est vraiment pas bien, apparemment c' est viral, affaire à suivre.
Nous déambulons dans un dédale de petites routes, Mario est notre pilote, Paula Co-pilote et malgré un plan détaillé, il nous est difficile de s' y retrouver! Marche avant marche arrière, allé et retour, notre petite voiturette fait des tours et des détours! Yvan et moi, installés à l' arrière tel les deux vieux du moppet show, ricanons comme des enfants; Oscar dort...
Nouvelle île, nouveau check in... et nouveau parcours du combattant! Douanes, Immigration et autorités portuaires... Évidemment les bureaux ne sont pas regroupés, éparpillés à chaque coin de la ville, sous un soleil de plomb. Nous en profiterons donc pour se promener dans un centre ville animé à l' architecture Hollandaise très colorée. 2 ponts s' affichent, l' un démesurément grand, l' autre totalement insolite, reliant les deux parties de la ville: Punda et Otrobanda. Ce pont s' ouvre sur une charnière, à la demande de cargos ou de voiliers désireux de se rendre dans le port industriel.; Qu' à cela ne tienne, le pont s' entrouvre plus ou moins, ne perturbant absolument pas le trafic piétonnier... les gens continuent de se déplacer sur ce pont, jusqu'au bout... puis on attend bien sagement ou on enjambe quant cela est possible! effectivement, il n' existe pas de garde corps à chaque extrémité... juste une sirène qui retenti et pour les plus tête en l' air: Attention danger! Pendant ce temps des navettes prennent immédiatement la relève, traversant les piétons d' un bout à l' autre de la rive. La ville est très agréable,de jolies terrasses, de nombreuses boutiques des marchés colorés et parfumés, un gout de Hollande aux saveurs exotiques; Ici on parle Papiamentu, le Hollandais, l' espagnol ou l' Anglais.Les formalités administratives remplies, notre première halte: le "Budget Marine"! que serions nous sans un ship! Le prochain bus est dans une demie heure, les taxi sont hors de prix et Oscar dort dans sa poussette... Nous décidons de faire une petite marche, sous le soleil de 13h00!!! De mauvaises indications en mauvaises indications et vu l' éloignement de notre but à atteindre,nous vadrouillerons durant deux heures! L' horreur! Tout ça pour a
Arrivée sur Curaçao, l' île est très verdoyante, nous empruntons un long bras de mer bordé d' arbres et de garrigue dont les effluves nous remplissent le coeur et nous caresse le nez, nous rappelant quelque part les douces senteurs provençale! Quel parfum! Nous mettrons pas loin de deux heures pour jeter l' ancre: les places sont chers... et le bassin encombré de bateaux. Nous en profiterons pour visiter chaque recoin de cet abri si joli où l' eau y est si calme; Nous sommes dans une baie totalement protégée au coeur des terres; Le quartier est très résidentiel, avec d' énormes pavillons dominant sur ce "lac"... salé. Nous jetons finalement notre dévolu sur la marina de Sarifundy, proche de toute commodité et d' Internet!
Le calme est revenue, Gustave s' en est allé laissant de nouveau les alizés souffler leurs flux d' Est. Benjamin, 2 ans, vient rendre visite à Oscar, pas forcement heureux de devoir partager SES nouvelles voitures... Nous sommes nous très heureux de faire connaissance avec ses parents Mélissa et Nick, Australien. Une plongée en milieu d' après midi à 27 m, une balade en amoureux et en apesanteur... que du bonheur! 3m d' eau sous Milo, quelque coup de palmes et brutalement les abysses du grand bleu, où le corail et et le monde sous marin s' affichent avec une netteté et des couleurs époustouflantes! Tous les poissons semblent très affairés, seul ou en groupe tel des armées en marche, que rien ne dérange, des poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles! C' est fantastique. Pour l' heure Oscar est resté en haut... avec Paula et Mario, la plongée c' est pour bientôt, il met déjà la tête sous l' eau, avec palme masque et tuba! C' est une grande première.