1ère étape, le droit d’entrée du parc, 20 000 Rps + 20 000 Rps (?!? un petit bout de papier) + 50 000 Rps (le droit de l’appareil photo…) + 50 000 Rps (le guide non compris), faudrait penser à faire un seul ticket d’entrée ... Mais à priori ils n’ont que ca à faire. Bref, une fois le barrage passé, c’est parti pour la chasse aux Varans, si ce n’est pas le contraire! Après quelques pas sur le sentier tracé dans cette jungle, notre premier Dragon… OOOH! Mais ils ressemblent à de gros lézards… de 2 à 3m de long et de 150 Kg; un savant mélange entre le crocodile et le dinosaure, armés de terribles griffes. Affalés sur le sol, c’est l’heure de la farniente, ils ne semblent pas se soucier de notre présence. Malgré tout, notre guide observe une dizaine de mètres de distance… Ils sont d’impitoyables carnassiers qui déchiquètent tout ce qui leur tombe sous la dent, et quelles dents! Une seule morsure suffit à tuer sa proie, tout comme la murène, sa mâchoire grouille de microbes qui infectent la plaie. Encore plus croustillant, ces adorables monstres se régales de leurs petits, contraint de vite se planquer dans les arbres d’où ils ne redescendront qu’une fois un peu plus grand! Vous l’aurez compris, ils ne sont pas vraiment de bonne compagnie! L’un d’eux nous a même surpris à la sortie d’un petit pont de bois, attendant là, tapis sur le sol, caméléon, technique de l’embuscade, près à nous chopper! Les dragons de Komodo restent des heures immobiles en attendant que la vigilance de leurs proies se relève. Ce n’est pas tant l’animal qui nous a troublé, mais plutôt l’attitude de notre guide, lui même pas très rassuré et ne sachant quoi faire avec son grand bâton! Heuuu… surtout ne pas courir, ok, maiiis vous êtes sur?!? Il change de stratégie,finalement nous traverserons par le lit de la rivière à sec, on le suit, après tout il est le guide. Seulement voilà , le varan aussi… nous suit! Hééé! L’air de rien, on rebrousse chemin, hop hop hop, et pendant qu’Isaac (notre guide) secoue sa casquette (certainement pour attirer l’attention de l’animal) nous en profitons (non sans crainte) pour traverser le pont! wouhouuu! Durant le dernier kilomètre je n’ai eu de cesse de regarder derrière moi (tout comme le guide d’ailleurs, ce qui ne met pas en confiance) imaginant ce dragon (bon coureur) nous pourchasser! Le dernier dragon que nous verrons au village n’y est pas allé par 4 chemins, il nous à littéralement foncé dessus, lentement mais surement, goutant l’air de sa langue fourchue, oups, tandis qu’Isaac marmonnait quelque chose d’incompréhensible en Anglo-Indonésien… Haaa non, c’est pas le moment de ne pas comprendre! HAAA, Ok, Ok: “OSCAR, POSE TON BATON!!! “ C’est que ces bestioles vous fiche la trouille, surtout lorsque l’on sait qu’ils mangent aussi… des hommes!
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