Le village de pêcheur léché par ces dunes énormes et désertes vie au rythme des canoës et chalutiers, rapportant quotidiennement crevettes et poissons. Enlisé dans ce sable qui recouvre tout, soufflé par le vent, il est sans cesse obligé de reculer à mesure que les bancs se déplacent! Les villageois démontent alors leurs huttes de bois et de pailles à la façon d'un légo. L'école en béton n'a pu s'enfuir avec ses gros sabots, à moitié ensevelie elle végète comme une épave. Au moins, comme dirait Oscar: « plus d'école! »...
Des huttes de bois sur pilotis parsèment le sable fin, des routes imaginaires se dessinent entre les maisons. Le village est simplement alimenté en eau par un puits d'eau douce filtrée par le sable tandis que l'électricité provient de deux éoliennes. Un air de village Africain, ou des San Blas... oublié du Brésil. Les locaux sont souriants, très sympathiques. Parfois blancs, parfois noirs, métis, ou très européens, presque blonds! Quelques enfants de la lune (Albinos) provenant de consanguinité.
Ils vivent sur le sable, dans le sable, sous le sable, bouffe du sable, se sont des enfants du désert!