Le mince plancher craquelé comme un puzzle est resté vierge et les termitières de soufre sont toujours intactes. Les baignoires de boue à 100°C qui mijotent, les fumerolles, l’odeur persistante de souffre et les mini geysers attestent de son activité.
Le volcan une concentration d’énergies
Sa dernière éruption a eu lieu en 1886 et il probable qu’il se manifestera encore dans le futur. Actuellement l’activité du volcan se limite à de fortes émissions de fumerolles près des cratères.
Pas question de descendre en petite sandale plastique au risque de les voir fondre. Le sol est très chaud, même en basket, je sentais ma semelle chauffer… Une très étrange impression de marcher sur le fond plat du cratère et de penser que sous la croûte de surface se trouve tout un enfer de lave, de gaz et de soufre !
Les paysages variés de Nisyros et sa palette de couleurs.
Le jaune d’or du soufre dont les cristaux élèvent ici des cheminées pareilles aux termitières sont des merveilles de cristaux.
Quant aux verts, c'est une débauche de verdure au centre de l'ile: oliviers, mûriers, amandiers ou figuiers. « l' île aux figues », est beaucoup plus fertile que toutes ses voisines. Ici les terres d’origine volcaniques sont riches et les troupeaux de vaches en liberté avec leurs veaux occupent une grande part de l’espace.
L’île offre un paysage lunaire, une odeur de souffre omniprésente et un dépaysement assuré! Mais l' attrait de Nisyros ne réside pas que dans son volcan. Deux autres villages perchés dans la montagne non loin du cratère sont magnifiques, blanc et bleu éclatant où seul le rythme de la vie s'écoule doucement en attendant le flot de touristes estival. Le site de Nikaïa, en surplomb d'un côté du cratère et de l'autre de la mer est également époustouflant.
Comment oublier la vue de Nysiros, de ses villages hauts perchés dominant son volcant et la mer ? Sa capitale, Mandraki, offre un contraste saisissant entre la noirceur volcanique et la blancheur de ses jolies habitations aux ruelles étroites.
Un endroit absolument magique.