Des processions sillonnent à longueur de  journée les chemins. A Bali le temps est  ponctué par les gongs, xylophones et métallophones, afin de chasser les démons. Lors des processions, les femmes sont revêtues de leurs plus beaux sarongs, une petite ceinture nouée autour de la taille. Elles portent, la tête haute, de vertigineuses pyramides de gâteaux, de fleurs et de fruits multicolores, pièces montées fantastiques qui ne vivront que l'espace d'une prière.

Faire combattre deux coqs l’un contre l’autre ou “Tabuh Rah” en local,  jusqu’à ce que mort s’en suive, est une bataille cruelle et fort sanglante… Cependant qui dans les temps anciens, avait  un sens sacré. A l’occasion d’une cérémonie, le sang versé  des coqs  faisait parti d’un rite religieux. Beaucoup de Balinais pensent qu’ils font partis intégrantes de leur culture. Aujourd’hui ces combats ne sont organisés que pour le jeu et bien qu’ils soient interdits en dehors des cérémonies, des combats secrets destinés uniquement aux paris, ont lieu tous les jours.

Bali, petit archipel de vie, de couleurs et d'ambiances uniques. Ici, la religion se vit au quotidien. Le dragon est la figure la plus emblématique de Bali, comme de l'Asie non musulmane. Les Balinais chassent les démons par toutes sortes de rites et d’offrandes tout au long de la journée. Il bénissent même leurs scooters (et on comprend pourquoi!), c’est InchAllah! Peut être que ca explique leur conduite sur les routes… On croise régulièrement des femmes, portant sur leur tête des paniers fumants d’encens, faire des offrandes aux esprits. Chaque ville, village et même famille dispose d’un temple;  Des autels et des statues religieuses sont érigés un peu partout… Il faut veiller au grain lors de nos déplacements à pieds, têtes en l’air s’abstenir, de peur de mettre le pied dans un petit plateau d’offrande qui traine sur les trottoirs… (lorsque ce n’est pas dans un trou!). La marina est elle aussi “bénie” et dès le matin, les effluves d’encens nous lèche le nez; Je dirais que c’est juste après le muezzin qui nous réveille dès

Les femmes de Bali, toujours agréables et souriantes.

Bali comme tant d’autre pays d’Asie pullule de deux roues. Deux roues… bien amorties! Nous avons lancé un concours de celui qui transporte le plus insensé des chargements. Il faut tenir l’équilibre, éviter les pièges, (je pense aux trous béants semblables à des oubliettes!) et se faufiler dans cette circulation, sans perdre ni son pied, sa cargaison ou son retro… je dis chapeau! Parfois on entend des explosions et de grands coups de freins,  un pneu qui éclate  un accrochage ou simplement une bécane qui tombe en rade, c’est monnaie coura

Arrivée de Milo dans une mare de détritus et de sacs plastiques, bien décevante.La saleté repoussante du bord de mer qui sert à priori de décharge, nous accueille par marée basse,  une sensation bien désagréable nous envahie… Ne cherchez pas le yacht club indiqué dans les guides qui n’a jamais existé, il ne s’agit que d’un coin bar pour Australien qui se réunissent pour venir boire… des bières. Le moral retombe. Peut être manque t’il tout simplement le “fameux” rayon de soleil qui enjolive, mais pour l’heure, la fatigue aidant, nous ne nous sentons pas à l’aise dans ce mouillage.

“Halo dan selamat datang”  Bonjour et bienvenue! Voici notre nouveau lexique, hé oui, nous commençons toujours l’apprentissage d’une nouvelle langue par quelques mots de politesse, (utiles dans toutes circonstances et dans tous les pays)! A commencer par l’éternel number one: Merci   “Terima kasih”, sans oublier dans notre top 10 le fameux: “combien ca coute!?! si si, Très important… avec ca, on peut faire le tour de la terre!   ; )  Ses iles nous apparaissent comme un nouveau souffle, calmes et tranquilles. Installés confortablement dans des 'Beds indonésien'  on se prélasse sur cette plage de sable blanc, vue sur Milo One, à déguster de délicieux mets locaux pour 2 Euros... L’ ile est  vraiment reposante, juste assez touristique pour se sentir en sécurité, sans en être l'attraction du village... et pas encore trop touristique pour paraitre encore dépaysant! Ses eaux clairs vous réconcilient avec la plongée et une petite heure vous suffit pour en faire le tour, il s’agit bien d’une toute petite ile, le paradis! enfin... C'était sans compter sur les reins solides plus très solides de mon capitaine...Mon petit poucet souffre à nouveau depuis 2 semain

Depuis notre arrivée sur les Iles de la sonde, comme un fait exprès nous ne cessons de rencontrer des ‘Yvan’ (prononcer à l’espagnole IBANE) prénom très répandu! et deuxième fait amusant, si Gili en Indonésien semble vouloir dire Ile ou digue…, Air signifie littéralement Eau, en Français! comme quoi, tout est relatif.

Les quarts de nuits sont musclés: Pas moins de trente bateaux de pêcheurs par nuits, nous éblouissent de leurs énormes spots lights blancs criards ou navigues tous feux éteints … et des courants contraires de 2 à 3 Nts s’entêtent à nous retenir, nous portent et nous déportent!  Difficile de tenir un cap. Nous progressons Leeen-te-ment et nos voiles, toutes belles et grandement déployées ne sont là que pour nous rappeler que nous sommes …en voilier.

Lombok, direction sur les trois petites sœurs, situées au Nord Ouest de l’ile, soit les iles Gili Trawangan, Gili Meno & Gili Air, Trois iles coralliennes parsemées de cocotiers. Trawangan est la plus grande et la plus touristique, c’est night and day…  et “Island party” trois fois par semaine, Meno est la plus petite des trois, charmante calme et sauvage, malheureusement sans abri… nous opterons pour une ambiance située quelque part entre les deux, sur l’ile de Gili Air, où les engins des mers sont bannis et les seuls véhicules autorisés sur terre sont les chevaux, les vélos et les cidomos (charrettes tractées par des chevaux). Nous espérons y trouver le plaisir de la détente, la quiétude de  ses eaux transparentes et la chaleur du sable blanc, lointain souvenir! Pour l’instant capitaine traine des pieds, son état ne s’améliore pas, toujours en proie à se fichu point de coté qui oppresse son rein… Pffff…