Le bateau monte, en pleine ascension, jusqu’au SO-MM-ET de la vague, puis dans son élan de 29 tonnes, il pic lourdement en chute libre dans un grand bruit fracassant… (Ca c’est pour une vague…). Milo fait du yoyo dans une mer qui nous crache son venin. On se fait tabasser comme jamais, par une mer déglinguée, avec trois mètres de creux, croisés, dans le nez… à cause d’une dépression qui stagne au dessus des Tuamotu… et de nos têtes! Milo se fatigue, il passe un coup dessus un coup dessous! On rentre des litres et des litres d’eau dans les cales, par les nasaux avant qui plongent régulièrement, lorsque ce n’est pas par l’eau qui stagne sur le pont et s’infiltre par les joints cuits des chandeliers ou ceux des hublots!!! Les portes de placards s’ouvrent sous la pression des chocs dégueulant leur trop plein de provision, les miroirs des placards à pharmacie clac inlassablement jusqu’à la rupture des charnières fatiguées se fracassant par terre dans un grand bruit… Les plantes vertes font du saut sans parachutes dans les escaliers, nous ne tenons pas en position verticale… inutile d’essayer… les journées défilent alors que nous restons assis ou couchés! Ajouter à cela, pour une grande première, dont je me serais bien passé… un capitaine Scopodermé… la cuvette à porté de main… nous voilà beau! Oscar c’est a